RasAD 2024 Besançon-Thise: encore une très belle rencontre!
2 participants
Air-Delta, le forum des penduleux! :: Sur le terrain et dans les airs [accès réservé aux membres inscrits s'étant présentés] :: LES RENCONTRES AIR-DELTA
Page 1 sur 1
RasAD 2024 Besançon-Thise: encore une très belle rencontre!
Certaines rencontres dans la vie deviennent des rendez-vous incontournables, que l'on ne manquerait pour rien au monde. C'est ce sentiment qui nous habitait ce vendredi 30 septembre, lorsque nous sommes arrivés sur le terrain de Besançon - Thise LFSA.
Notre forum "Air-Delta" et sa communauté de pilotes de pendulaire y tenait notre 16e rassemblement, avec une organisation somptueuse assurée par les clubs locaux et la municipalité.
Accompagné de Renaud, également pilote belge, nous avons rejoint cet événement annuel par la route. Nous avons quitté Ath le vendredi matin pour un trajet de 560 km, regrettant de n’avoir pu entamer le trajet en vol. La météo, d'abord très couverte jusqu'à Reims, nous aurait de toute façon empêchés de voler. Mais à partir de Troyes, un grand soleil et un ciel bleu ont pris le relais, ne nous quittant plus jusqu'à notre retour le dimanche soir.
À notre arrivée vers 16h, nous avons découvert une base gigantesque nichée au fond d'une vallée, dominée par le village de Thise. Au loin, de nombreuses machines étaient déjà présentes sur le parking réservé à l’événement. Leurs ailes, carénages, et tentes, installées au pied des appareils, resplendissaient de couleurs éclatantes sous une lumière intense qui nous accueillait.
Thise est située près de Besançon, dans le département du Doubs, en Franche-Comté. Nous sommes donc aux portes de la Suisse, avec un relief marqué qui promet un fameux spectacle pour ceux qui seront en vol. Quant aux participants, près d’une soixantaine de pilotes et passagers, ils viennent de toute la France et de Belgique.
Une fois de plus, pilote du dimanche aux ailes assez courtes, je suis émerveillé de voir tous ces pilotes venant des 4 coins de France pour rejoindre un groupe de copains. Certains ont volé 5 à 6h pour arriver ici. D’autres s’organisent même une balade touristique avant de poser sur le lieu choisi, et auront ainsi voyagés pendant plus d’une semaine, de terrain en terrain, au grés des envies et de la météo. On est à des années lumière de la pratique que nous avons généralement en Belgique sur nos terrain, du moins, en pendulaire. Je suis admiratif devant ces aventuriers de l’air et me considère comme particulièrement privilégié de pouvoir les côtoyer et échanger avec eux.
Nous sommes pris en charge très rapidement. Marc, notre principal contact dans l’organisation, nous indique un chalet où nous pouvons nous inscrire. Un pack cadeau nous est remis, composé de l’indispensable Mémo sécurité édité par la FFPLUM, un magnifique livre touristique sur Thise, les infos pilotes concernant le terrain et le programme du WE, et… une montre estampillée « Air-Delta 2024 Thise ». Effet Wahouw garantit… L’ensemble des repas pour le WE est proposé pour 65€, et la suite nous montrera que nous ne manquerons de rien.
Nous installons nos tentes auprès des machines de nos copains, les premières plaisanteries fusent quant aux ronflements des uns et des autres, du linge sèche déjà aux câbles de certaines ailes, des petits groupes discutent autour d’une machine, d’un moteur ou d’une tablette particulièrement bien installée. Nous sommes sur un rassemblement de passionnés. Tout est prétexte à faire connaissance, à échanger ou à raconter. Les uns reconnaissent une vieille connaissance, les autres se présentent et se lancent à la découverte spontanée de ceux qu’ils ne connaissent pas encore. Cette agitation crée une ambiance franchement bienveillante et volontairement fédératrice.
Mais le temps passe vite, et l’équipe organisatrice est déjà au taquet. Après un petit mot d’ouverture, le premier apéro est servi, accompagné de ses zakuski locaux. C’est le moment pour nous de nous poser un peu et d’observer plus en détail la base où nous nous trouvons, particulièrement remarquable par la taille de ses hangars. En y regardant de plus près, on découvre qu’en plus d’être gigantesques, ces hangars sont de véritables monuments historique venant juste d’être rénovés.
Progressivement, des bâillements apparaissent de moins en moins furtivement, certains pilotes venant d’arriver commencent à fatiguer. Un peu assommé par le relâchement total provoqué par cette chouette atmosphère, je termine ce premier chapitre du RasAD 2024 en allant me coucher dans un début bien timide de fraicheur, et en profitant pleinement du petit brouhaha des discussions qui se terminent puis de la musique de fin de soirée.
Encore merci à vous toutes et tous !
Notre forum "Air-Delta" et sa communauté de pilotes de pendulaire y tenait notre 16e rassemblement, avec une organisation somptueuse assurée par les clubs locaux et la municipalité.
Accompagné de Renaud, également pilote belge, nous avons rejoint cet événement annuel par la route. Nous avons quitté Ath le vendredi matin pour un trajet de 560 km, regrettant de n’avoir pu entamer le trajet en vol. La météo, d'abord très couverte jusqu'à Reims, nous aurait de toute façon empêchés de voler. Mais à partir de Troyes, un grand soleil et un ciel bleu ont pris le relais, ne nous quittant plus jusqu'à notre retour le dimanche soir.
À notre arrivée vers 16h, nous avons découvert une base gigantesque nichée au fond d'une vallée, dominée par le village de Thise. Au loin, de nombreuses machines étaient déjà présentes sur le parking réservé à l’événement. Leurs ailes, carénages, et tentes, installées au pied des appareils, resplendissaient de couleurs éclatantes sous une lumière intense qui nous accueillait.
Thise est située près de Besançon, dans le département du Doubs, en Franche-Comté. Nous sommes donc aux portes de la Suisse, avec un relief marqué qui promet un fameux spectacle pour ceux qui seront en vol. Quant aux participants, près d’une soixantaine de pilotes et passagers, ils viennent de toute la France et de Belgique.
Une fois de plus, pilote du dimanche aux ailes assez courtes, je suis émerveillé de voir tous ces pilotes venant des 4 coins de France pour rejoindre un groupe de copains. Certains ont volé 5 à 6h pour arriver ici. D’autres s’organisent même une balade touristique avant de poser sur le lieu choisi, et auront ainsi voyagés pendant plus d’une semaine, de terrain en terrain, au grés des envies et de la météo. On est à des années lumière de la pratique que nous avons généralement en Belgique sur nos terrain, du moins, en pendulaire. Je suis admiratif devant ces aventuriers de l’air et me considère comme particulièrement privilégié de pouvoir les côtoyer et échanger avec eux.
Nous sommes pris en charge très rapidement. Marc, notre principal contact dans l’organisation, nous indique un chalet où nous pouvons nous inscrire. Un pack cadeau nous est remis, composé de l’indispensable Mémo sécurité édité par la FFPLUM, un magnifique livre touristique sur Thise, les infos pilotes concernant le terrain et le programme du WE, et… une montre estampillée « Air-Delta 2024 Thise ». Effet Wahouw garantit… L’ensemble des repas pour le WE est proposé pour 65€, et la suite nous montrera que nous ne manquerons de rien.
Nous installons nos tentes auprès des machines de nos copains, les premières plaisanteries fusent quant aux ronflements des uns et des autres, du linge sèche déjà aux câbles de certaines ailes, des petits groupes discutent autour d’une machine, d’un moteur ou d’une tablette particulièrement bien installée. Nous sommes sur un rassemblement de passionnés. Tout est prétexte à faire connaissance, à échanger ou à raconter. Les uns reconnaissent une vieille connaissance, les autres se présentent et se lancent à la découverte spontanée de ceux qu’ils ne connaissent pas encore. Cette agitation crée une ambiance franchement bienveillante et volontairement fédératrice.
Mais le temps passe vite, et l’équipe organisatrice est déjà au taquet. Après un petit mot d’ouverture, le premier apéro est servi, accompagné de ses zakuski locaux. C’est le moment pour nous de nous poser un peu et d’observer plus en détail la base où nous nous trouvons, particulièrement remarquable par la taille de ses hangars. En y regardant de plus près, on découvre qu’en plus d’être gigantesques, ces hangars sont de véritables monuments historique venant juste d’être rénovés.
Petit à petit, des accompagnants, des membres des clubs locaux, des amis viennent se joindre à nous. Ce sont près de 85 repas qui seront ainsi servi au souper/dîner. Le plat principal composé d'une saucisse de Montbéliard (pas de Morteau ), de pommes de terre et de Cancoillottes, puis d'une désert fromagé comblera nos estomacs.
A table, Philippe, un pilote instructeur me présente une de ses recrue, Pierre-Jean, qui m'invite à l'accompagner à bord du Skypper 912 Bionix 13 qu'il loue pour l'occasion, pour une balade demain matin vers la frontière Suisse. J'accepte volontier, bien entendu. Renaud trouvera aussi un destrier à accompagner, ce qui me réjouis d'autant plus. Nous allons découvrir la montagne!
La nuit tombera progressivement sur des rires, des plaisanteries, des récits de voyages et autres anecdotes croustillantes, révélant la splendeur de ces hangars incroyables par un éclairage particulièrement réussi.
Nous y sommes. Et je ne peux m’empêcher d’avoir une pensée pour toute cette équipe qui s’est agglomérée autour de ce projet et qui en ce moment, s’affère à rendre cette rencontre inoubliable. En arrière cuisine, je vais à la rencontre d’un groupe de femmes qui discrètement, s’occupe de la préparation des assiettes et de la vaisselle. Etonnamment, elles ne font pas partie des clubs aéro. Ces femmes font partie d’une association qui vient aider les organisations comme celles-ci et leur apportent du support. Un concept original qui me semblerait bien utile d’exporter chez nous. Merci mesdames.
Progressivement, des bâillements apparaissent de moins en moins furtivement, certains pilotes venant d’arriver commencent à fatiguer. Un peu assommé par le relâchement total provoqué par cette chouette atmosphère, je termine ce premier chapitre du RasAD 2024 en allant me coucher dans un début bien timide de fraicheur, et en profitant pleinement du petit brouhaha des discussions qui se terminent puis de la musique de fin de soirée.
Encore merci à vous toutes et tous !
Albatros, laurent gaudron, rechoub et Marco aiment ce message
Re: RasAD 2024 Besançon-Thise: encore une très belle rencontre!
Samedi matin:
Après une nuit de sommeil léger, je me lève vers 7h30 et retrouve ce spectacle familier des rassemblements aériens. Dehors, dans l'air frais et baigné de la lumière dorée de l'aube, les pilotes s'affairent déjà.
Certains rangent leur équipement, d'autres discutent à voix basse ou circulent avec leur trousse de toilette. Ce sont des instants que j'adore. Le lendemain d'une journée bien remplie, mais surtout le début d'une nouvelle journée intense. Je sais que nous serons tous très occupés, et que demain, on se dira à nouveau : « Bon sang, on n'a même pas eu le temps de parler à tout le monde ! »
Renaud est déjà debout. Le ciel est partiellement couvert, avec une couche fine de nuages en altitude et, à l'ouest, des nuages plus bas et menaçants. Mais le soleil brille, et la météo reste agréable. Après une douche rapide au stade voisin, l'effervescence monte d'un cran. Le petit-déjeuner est servi par des membres des clubs aéro, et les tables se remplissent rapidement de pilotes et d'accompagnants, appréciant leur première tasse de café.
Je croise Pierre-Jean, qui m'avait proposé la veille un vol ce matin. Avant de mettre ma vie entre ses mains, je me renseigne sur lui. Son instructeur me rassure : c’est un bon pilote. Nous faisons connaissance alors qu'il prépare la navigation, et il me fait bonne impression. Avec les doubles commandes, je me sens encore plus en confiance.
Un superbe arc-en-ciel à l'ouest annonce un léger voile de pluie, ce qui décourage certains. Mais pour nous, ça ne change rien à la navigation prévue. Au parking, d'autres pilotes se préparent également pour une sortie matinale. Norbert et Renaud sont aussi prêts à décoller.
Après avoir fait le plein et préparé la machine, nous décollons alors que les nuages à l'ouest se dissipent. Mon pilote est rigoureux, déroule sa check-list avec précision, et ses annonces sont impeccables. J'adore cette approche. Décollage, nous voilà en vol ! La vitesse à laquelle nous atteignons les 2000 pieds me rappelle mon premier essai du Skypper 912 Bionix 13 en 2013. Que de souvenirs !
Nous rejoignons Philippe, déjà en vol à proximité. En formation lâche, nous survolons la citadelle de Besançon, un chef-d'œuvre signé Vauban, que je me promets de visiter. Nous plongeons ensuite vers le sud, les reliefs se succédant sous nos ailes. Pour un pilote de plaine comme moi, c'est un vrai régal. Les vallées, les crêtes, les forêts denses et les petits villages tranquilles, tout cela est fascinant.
Avec Pierre-Jean, nous discutons tout au long du vol. Il a des projets aériens ambitieux, et j'aime beaucoup sa façon de piloter un pendulaire. Je me sens totalement en confiance, profitant pleinement de chaque instant. Parfois, je prends les commandes pour qu'il puisse immortaliser le moment en photos.
Les grands plateaux couverts de prairies s'étendent sous nos yeux. Les champs fauchés en septembre sont idéaux pour un éventuel atterrissage d'urgence. Et ces conditions de vol ! Ciel dégagé, légère brume en altitude, air chaud, aucun vent ni turbulence. C'est un véritable rêve de voler ainsi. Le bonheur est partagé par mon pilote du jour.
Le temps s’écoule, et les grandes plaines herbeuses se succèdent, jusqu’à parvenir au lac de Joux, à la frontière Suisse.
Nous obliquons vers le nord-est pour remonter le cours du l’Orbe, que nous laissons à notre droite pour ne pas pénétrer l’espace aérien de la Suisse. Nous poursuivons ainsi notre vol en admirant un paysage qui devient plus montagneux, au relief plus marqué, et dont les différentes teintes de vert nous enchantent.
Nous veillons à rester dans le cône de sécurité, et à toujours avoir en vue un terrain de secours.
Nous atteignons bientôt notre première destination : la base de Fournet Blancheroche, nichée au pied d'une colline. Pierre-Jean effectue un atterrissage parfait, suivi de Philippe. Nous parquons nos machines devant les hangars, où nous découvrons un magnifique Eurofox équipé de roues Toundra. Un peu plus tard, un planeur motorisé se pose à son tour, et nous discutons avec son pilote suisse, échangeant sur l’interdiction bizarre de l’ULM en Suisse.
Nous repartons en tête, cap vers le nord-ouest, en direction de la base de Lanans. L'accueil y est réputé chaleureux, et le départ difficile tant le maître des lieux est bavard. Mais nous ne nous y posons finalement pas, le temps file, et il est déjà midi passé. Un vertical terrain, puis cap plein est pour revenir à Thyse, notre point de départ.
En arrivant, nous survolons encore quelques formations rocheuses avant de retrouver la vallée de Thyse et son terrain aéro, où une trentaine de pendulaires sont déjà au sol. D'autres, comme nous, sont encore en vol. Pierre-Jean réussit une intégration impeccable, suivie d'un atterrissage tout en douceur.
De retour au parking, je le remercie avant de rejoindre Renaud, qui vient de rentrer. Lui aussi a plein d'histoires à raconter, après avoir profité de la région et du temps idéal. Que demander de plus ?
Pierre-Jean, j'ai passé un super moment!
Philippe, bravo pour la qualité de la formation que tu as prodigué à mon pilote du moment!
Tracé approximatif de la nav:
Après une nuit de sommeil léger, je me lève vers 7h30 et retrouve ce spectacle familier des rassemblements aériens. Dehors, dans l'air frais et baigné de la lumière dorée de l'aube, les pilotes s'affairent déjà.
Certains rangent leur équipement, d'autres discutent à voix basse ou circulent avec leur trousse de toilette. Ce sont des instants que j'adore. Le lendemain d'une journée bien remplie, mais surtout le début d'une nouvelle journée intense. Je sais que nous serons tous très occupés, et que demain, on se dira à nouveau : « Bon sang, on n'a même pas eu le temps de parler à tout le monde ! »
Renaud est déjà debout. Le ciel est partiellement couvert, avec une couche fine de nuages en altitude et, à l'ouest, des nuages plus bas et menaçants. Mais le soleil brille, et la météo reste agréable. Après une douche rapide au stade voisin, l'effervescence monte d'un cran. Le petit-déjeuner est servi par des membres des clubs aéro, et les tables se remplissent rapidement de pilotes et d'accompagnants, appréciant leur première tasse de café.
Je croise Pierre-Jean, qui m'avait proposé la veille un vol ce matin. Avant de mettre ma vie entre ses mains, je me renseigne sur lui. Son instructeur me rassure : c’est un bon pilote. Nous faisons connaissance alors qu'il prépare la navigation, et il me fait bonne impression. Avec les doubles commandes, je me sens encore plus en confiance.
Un superbe arc-en-ciel à l'ouest annonce un léger voile de pluie, ce qui décourage certains. Mais pour nous, ça ne change rien à la navigation prévue. Au parking, d'autres pilotes se préparent également pour une sortie matinale. Norbert et Renaud sont aussi prêts à décoller.
Après avoir fait le plein et préparé la machine, nous décollons alors que les nuages à l'ouest se dissipent. Mon pilote est rigoureux, déroule sa check-list avec précision, et ses annonces sont impeccables. J'adore cette approche. Décollage, nous voilà en vol ! La vitesse à laquelle nous atteignons les 2000 pieds me rappelle mon premier essai du Skypper 912 Bionix 13 en 2013. Que de souvenirs !
Nous rejoignons Philippe, déjà en vol à proximité. En formation lâche, nous survolons la citadelle de Besançon, un chef-d'œuvre signé Vauban, que je me promets de visiter. Nous plongeons ensuite vers le sud, les reliefs se succédant sous nos ailes. Pour un pilote de plaine comme moi, c'est un vrai régal. Les vallées, les crêtes, les forêts denses et les petits villages tranquilles, tout cela est fascinant.
Avec Pierre-Jean, nous discutons tout au long du vol. Il a des projets aériens ambitieux, et j'aime beaucoup sa façon de piloter un pendulaire. Je me sens totalement en confiance, profitant pleinement de chaque instant. Parfois, je prends les commandes pour qu'il puisse immortaliser le moment en photos.
Les grands plateaux couverts de prairies s'étendent sous nos yeux. Les champs fauchés en septembre sont idéaux pour un éventuel atterrissage d'urgence. Et ces conditions de vol ! Ciel dégagé, légère brume en altitude, air chaud, aucun vent ni turbulence. C'est un véritable rêve de voler ainsi. Le bonheur est partagé par mon pilote du jour.
Le temps s’écoule, et les grandes plaines herbeuses se succèdent, jusqu’à parvenir au lac de Joux, à la frontière Suisse.
Nous obliquons vers le nord-est pour remonter le cours du l’Orbe, que nous laissons à notre droite pour ne pas pénétrer l’espace aérien de la Suisse. Nous poursuivons ainsi notre vol en admirant un paysage qui devient plus montagneux, au relief plus marqué, et dont les différentes teintes de vert nous enchantent.
Nous veillons à rester dans le cône de sécurité, et à toujours avoir en vue un terrain de secours.
Nous atteignons bientôt notre première destination : la base de Fournet Blancheroche, nichée au pied d'une colline. Pierre-Jean effectue un atterrissage parfait, suivi de Philippe. Nous parquons nos machines devant les hangars, où nous découvrons un magnifique Eurofox équipé de roues Toundra. Un peu plus tard, un planeur motorisé se pose à son tour, et nous discutons avec son pilote suisse, échangeant sur l’interdiction bizarre de l’ULM en Suisse.
Nous repartons en tête, cap vers le nord-ouest, en direction de la base de Lanans. L'accueil y est réputé chaleureux, et le départ difficile tant le maître des lieux est bavard. Mais nous ne nous y posons finalement pas, le temps file, et il est déjà midi passé. Un vertical terrain, puis cap plein est pour revenir à Thyse, notre point de départ.
En arrivant, nous survolons encore quelques formations rocheuses avant de retrouver la vallée de Thyse et son terrain aéro, où une trentaine de pendulaires sont déjà au sol. D'autres, comme nous, sont encore en vol. Pierre-Jean réussit une intégration impeccable, suivie d'un atterrissage tout en douceur.
De retour au parking, je le remercie avant de rejoindre Renaud, qui vient de rentrer. Lui aussi a plein d'histoires à raconter, après avoir profité de la région et du temps idéal. Que demander de plus ?
Pierre-Jean, j'ai passé un super moment!
Philippe, bravo pour la qualité de la formation que tu as prodigué à mon pilote du moment!
Tracé approximatif de la nav:
airjoujou et Marco aiment ce message
Merci
Merci pour ton excellent récit, Hugues . Rien de mieux qu'un reportage vécu de l'intérieur pour bien saisir l'ambiance ......je regrette d'autant plus de ne pas avoir pu participer ....
Bons vols pour cette fin de saison 2024
Bons vols pour cette fin de saison 2024
thierry pradines- Date d'inscription : 12/04/2022
Age : 68
Milan - Admin aime ce message
Sujets similaires
» Report du RasAD 2024 à Besançon-Thise
» RasAD 2024 - EBIS vers LFSA
» Ras'AD 2024
» RasAD 2023 - Chenay - Qui est qui?
» Les photos de groupe des différents RasAD
» RasAD 2024 - EBIS vers LFSA
» Ras'AD 2024
» RasAD 2023 - Chenay - Qui est qui?
» Les photos de groupe des différents RasAD
Air-Delta, le forum des penduleux! :: Sur le terrain et dans les airs [accès réservé aux membres inscrits s'étant présentés] :: LES RENCONTRES AIR-DELTA
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|