STOL et risques de casse

Salut la compagnie,

Voici la question du jour que je soumets à votre sagacité de pilotes de pendulaire :
A votre avis, est il pertinent de participer à des compétitions de STOL dans le but d'améliorer son niveau de pilotage.
Je pose cette question car un débat a lieu dans notre club, suite à la préconisation de la fédé en faveur de la participation aux diverses compétitions (rallye, STOL) ,dans le but d'augmenter les compétences de pilotage afin d'améliorer la sécurité des vols.
Personnellement je pense qu'un pilote qui sait poser court aura plus de chances de bien s'en sortir le jour de la panne-moteur dans une région où on a du mal à trouver un champ de plus de 100 m de longueur .....mais certains pratiquants estiment que cette amélioration du niveau de pilotage ne justifie pas le risque de casse couru lors de telles "compétitions" .....surtout quand on utilise un appareil de club ..... et je comprends la position des responsables de club qui font tout pour éviter de casser leurs machines ....mais ça vaut le coup d'être discuté ......

Salut à tous.
Perso j'ai l'impression que les épreuves de précision d'atterrissage (type porte avion) sont plus bénéfiques au niveau de pilotage du pilote lambda que le stol où on assiste souvent à des posés à l'arrache et où le matos utilisé sur les épreuves notamment en trois axes sont vraiment spécifique à la discipline...mais bon, ça reste l'avis de quelqu'un qui n'a jamais fait de compétitions...

Je crois que l'atterrissage stohl de compétition se fait au moteur et pas du tout au ralenti minimal  en vent arrière à hauteur du seuil de piste (en tenant compte du vent, tu tournes en base quand tu veux mais avec des branches perpendiculaires: méthode tour de piste de Pisay ) ou en base (ma pratique, plus souple) ou même en finale.
Donc ce genre de compétition ne semble pas un avantage pour une vraie panne moteur... en plus de la brutalité possible des touchés. Ceci dit, si j'ai eu des alertes moteurs comme des pertes de puissance, je n'ai pas connu encore de panne soudaine et définitive... donc mes entraînements n'ont pas prouvé leur efficacité...

Quand je dis " STOL" comme exercice de perfectionnement je pense surtut à la partie "atterrissage sur le porte-avion" . Et c'est vrai que pendant ces épreuves on pose au moteur, donc c'est pas vraiment représentatif de la panne .... mais ça apprend quand même à estimer précisément le point où on veut toucher et à se mettre en capacité d'atteindre ce point très précisément .... et rien n'empêche de le faire "tout réduit" ou même sans moteur si on le veut....... d'ailleurs ça pourrait être une variante à suggérer aux organisateurs; pour pimenter/diversifier l'exercice !!!........

Pour avoir pratiqué la compétition en pendulaire, je conseille fortement la pratique de la compétition, ça améliore tous les points clés des compétences du vol. Les épreuves d'économie de carburant permettent d'optimiser les vols, et de savoir jusqu'où on peut aller en connaissant mieux les performances de sa machine. Les épreuves de navigation permettent à n'importe quel pilote d'apprendre à s'orienter avec son environnement en oubliant le matos numérique, ça oblige à garder l'oeil dehors, plutôt que sur une tablette. Pour les épreuves de maniabilité (c'est le terme), les épreuves de précision d'atterrissage permettront à celui qui se vachera d'optimiser ses chances. Elles se font soit moteur allumé (50% des points), soit moteur coupé (100% des points). C'est vraiment une véritable école du pilotage. Le risque est minime à condition que le pilote reste conscient de ses compétences, on rencontre très peu de "têtes brûlées", les gens sont conscients des risques et il faut savoir jouer avec ses armes, pas celles des autres. Je recommande fortement !

Nelson a écrit:Pour avoir pratiqué la compétition en pendulaire, je conseille fortement la pratique de la compétition, ça améliore tous les points clés des compétences du vol. Les épreuves d'économie de carburant permettent d'optimiser les vols, et de savoir jusqu'où on peut aller en connaissant mieux les performances de sa machine. Les épreuves de navigation permettent à n'importe quel pilote d'apprendre à s'orienter avec son environnement en oubliant le matos numérique, ça oblige à garder l'oeil dehors, plutôt que sur une tablette. Pour les épreuves de maniabilité (c'est le terme), les épreuves de précision d'atterrissage permettront à celui qui se vachera d'optimiser ses chances. Elles se font soit moteur allumé (50% des points), soit moteur coupé (100% des points). C'est vraiment une véritable école du pilotage. Le risque est minime à condition que le pilote reste conscient de ses compétences, on rencontre très peu de "têtes brûlées", les gens sont conscients des risques et il faut savoir jouer avec ses armes, pas celles des autres. Je recommande fortement !

Merci Nelson pour cette contribution claire et positive. J'ai participé à une compétition de ce genre une seule fois, quand j'étais jeune pilote.....il y a donc très longtemps .....et je confirme tout ce que tu dis .