Le STOL en pendulaire

Salut les pilotes,
ous aez peut être suivi les démarches de la fédé pour développer l'intérêt des pratiquants de tous poils envers le STOL . Je trouve ça très bien, et j'approuve des 2 pieds et des 2 mains ....Par contre je suis un peu déçu de voir que notre classe semble peu motivée pour y prendre sa place. Je ne me permettrai pas de critiquer les performances réalisées par les pilotes de la classe 2 , largement distancés par les 3X et gyros. Mais je remarque qu'ils concouraient avec des machines qui sont loin d'être les modèles de performance en Stol, avec des ailes de petite surface (( La Mouette Cosmos TOP 12 , et Nuvix ) et des machines biplaces !!!
C'est le genre d'épreuve à faire avec une Fuji , une Samson 17 ,ou à la rigueur une FUN 14 , non ?

Et seulement 3 pendulaires ont participé, face à 17 3X et 4 gyros ...... dommage !
Je trouve pourtant que cette discipline est une super vitrine pour l'ULM, et nos pendules auraient toute leur place ici ,l'un des points forts de nos machines, c'est quand même d'avoir des capacités STOL .

le gros des pilotes y va pour s'amuser, si tu veux scorer il faut une machine pour. Je connais un très bon pilote qui y va avec une machine d'origine et clairement il n'a aucunes chances face à une machine modifiée .
c'est sur qu'un Samson 17m2 doit pouvoir faire des résultats sympathiques .

oui, c'est vrai que c'est un chouette terrain de jeu . Dans mes vertes années,au siècle dernier  j'ai participé à un "rallye" qui comprenait une épreuve d'atterrissage de précision et ça m'avait sauvé la mise parce que ma navigation avait été vraiment foireuse ..... J'ai conscience que les championnats de STOL de cette années à St Affrique,c'était dans cet esprit, et c'est très bien .
Mais comme la ffplum a l'air de dire qu'elle voudrait promouvoir les épreuves de Stol je suis allé voir sur son site comment sont organisées les épreuves STOL......pas un mot sur le sujet dans la rubrique "Sport".....Les seules "fiches détaillées" présentées concernent l'ensemble des épreuves des paramoteurs. Tant mieux pour les pratiquants . Mais je n'ai rien trouvé sur les règles appliquées au STOL au niveau international pour les classes 2 , 3 ou 4 .....Je voulais voir si la discipline impose de voler sur une machine biplace, et s'il y avait des critères de poids et/ou de surface alaire  afin  pouvoir comparer des performances qui tiennent compte des machines....... si quelqu'un sait ....

C'est vrai que ce serait sympa d'avoir un "manuel" d'organisation d'épreuves sportives de base en ULM...
Valable pour le STOL, mais pourquoi pas aussi pour le reste... On avait lancé l'idée sur l'ancien forum, mais ça n'a pas déclenché un grand enthousiasme...

Pourtant, imaginons organiser une toute petite épreuve pour le samedi après-midi dans notre club... Quoi de plus sympa pour entretenir la flamme...

Des candidats pour lancer ça?

Ca peut être très simple pour commencer... Et puis on étoffera en fonction des retours, des réactions, des suggestions...

Si tu vas farfouiller sur le site de la FFPLUM tu trouveras  dans la rubrique "sport"  des "fiches pédagogiques" ......malheureusement seule la classe 1 (paramoteurs)  est alimentée. Cependant certaines épreuves, en particulier "navigation 2" ,pourraient être facilement transposables au pendulaire......  Tiens je vais demander aux organisateurs du dernier championnat STOL si ils pourraient donner une documentation sur le sujet ....ou au moins nous expliquer les règles de base.

STOL= Short Take Off & Landing!
En gros, je crois que pour le classement, tu additionnes les meilleures distances de décollage et d'atterrissage de chaque machine.

oui,bien sûr.....mais comment fiare un classement pour pondérer les performances entre un monoplace de 80 kg pendu sous une aile de 18 m2 et un biplace de 180 kg qui évolue avec une aile de 12 m2 ????
AUssi, en pratique, c'est pas si simple,de gérer les attérrissages /décollages à un rythme rapide tout en maintenant une grande sécurité des vols et en garantissant une grande rigueur dans les relevés de performanec .....il faut du monde et une bonne organisation !
L'idée, c'est quand même d'établir une sorte de classement pour rendre le truc un peu ludique , chacun venant avec sa machine habituelle .....
...d'où l'intérêt d'avoir un référentiel conçu par des personnes qualifiées ,sans devoir ré-inventer l'ensemble du truc ....

Dèja on dit ADAC en bon français !
Pour scorer faut faire souffrir le matériel, puis il y en a toujours un pour prendre des risques inutiles. Je garde en mémoire les paroles d'un organisateur d'une "compete" qui n'en n'était pas une "on s'est mit au niveau d'un pilote moyen, grosse erreur il faut se mettre au niveau du plus nul" (peut être pas au mot près mais l'idée est là).
Pour moi compète + ULM = risques.
Y'a bien moyen de s'amuser avec de belles balades, non ?

Comme promis j'ai trouvé le règlement qui a été mis au point par la FFPLUM, aimablement fourni par Roland Andral .
Il est appelé à reçevoir qq aménagements, mais la base est bien là.

L'objectif de la fédé est de décliner la pratique en épreuves régionales ,puis faire un championnat national, voire européen si d'autres pays sont partants. Cette année 2023 il y aura 4 compétitions régionales ( dont une en Corse,une à Figeac, une à Bordeaux ,....j'ai oublié la dernière, vers Nancy je crois ), et la championnat à St Affrique.

Le lien pour trouver le règlement : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Perso,je trouve que c'est bien,  sauf qu'il faudrait adapter la vitesse imposée du vent arrière à 110 k/h , trop rapide pour les petits pendulaires  ......pour ces derniers il me semble qu'on pourrait proposer un tour de piste raccourci, et une vitesse de 70 km/h......mais de toute façon chaque organisateur fait ce qu'il veut puisque ce "réglement" n'a pas vraiment de valeur "officielle" .

Salut Thierry,

Merci pour cette publication... De quoi donner des idées pour animer nos clubs...

laurent gaudron a écrit:Pour moi compète + ULM  = risques.

Bonjour Laurent !

Pour avoir fait des compétitions régionales, nationales, internationales en paramoteur puis régionale et nationale en pendulaire, je peux te confirmer que les épreuves sont à la portée d'énormément de pilotes, s'ils se donnent la peine d'écouter le "directeur de course".
Le risque se limite parfaitement si le directeur de course est pédagogue. Pour Pascal Vallée en paramoteur, ou Laurent Rapiteau en compétition Microlight (tous sauf le paramoteur), je te confirme que le premier qui prend le début d'un risque est très vite rappelé à l'ordre ou exclus, et l'ensemble des compétitions se passe très bien. Je n'ai pas l'expérience du STOL, mais je doute que le concept soit très différent en terme de gestion des risques.

L'essentiel est de sensibiliser, dès le briefing général avant les premières épreuves, l'ensemble des pilotes, novices comme experts, sur le fait que chacun est commandant de bord et devra être responsable de ses actes. Après tout, en balade comme en compétition, notre vie est en jeu à tout moment.

Pour mon expérience, je peux te confirmer que la compétition est un véritable facteur de progression, qui limite véritablement la prise de risque puisque chaque épreuve développe tes aptitudes dans un risque donné :
- La maniabilité (aussi appelée précision d'atterrissage) est parfaite pour t'entrainer à te vacher en sécurité dans un petit terrain.
- La navigation t'apprend à naviguer à la carte et au chronomètre, à l'heure où beaucoup n'utilisent quasiment que leur tablette ou leur smartphone (mea culpa, moi aussi), t'apprend également à ouvrir les yeux et à regarder un peu plus loin que ton trapèze pour prendre en compte ton environnement, estimer tes vitesses, etc.
- Les épreuves d'économie sont idéales pour t'apprendre à connaitre ta machine en conditions thermiques, et à optimiser ton carburant. Qui n'a jamais fait un trop gros plein de carburant pour quelques tours de piste, au cas où, ou le fameux "avec ça, je suis sûr de rentrer"...

Je t'invite à venir assister ou échanger avec des pilotes compétiteurs novices, ils te raconteront avec plaisir l'envie de faire bien (pas le "mieux").
Beaucoup te raconteront qu'un championnat de France équivaut à un an d'expérience pour un jeune breveté. Et chaque jour de compétition a son lot de nouvelles connaissances théoriques et pratiques.

Je dirais pour conclure qu'il est plus dangereux de voler seul dans son coin en mode "balade", avec un état d'esprit qui ne pousse que très peu à la remise en question et à l'étude de son environnement, que de voler en mode "compétition" (qu'elle soit locale ou internationale) où le cadre est totalement adapté à la progression tout en prenant du plaisir.

Pour autant, rien n'empêche de se faire plaisir en balade

Bon vol à toi !

Nelson

Merci Nelson... J'ai franchi le pas en participant au stage compétition à Chambley, donné par nos Gaz'ailes favorites!

Et bien ça donne la patate... Reste à trouver le temps pour se préparer et participer à un championnat... Mais j'ai toujours en projet de mettre en pratique les techniques expliquées par Patou et Emilie... Peut-être dans les semaines qui viennent...

Milan - Admin a écrit:Merci Nelson... J'ai franchi le pas en participant au stage compétition à Chambley, donné par nos Gaz'ailes favorites!

Et bien ça donne la patate... Reste à trouver le temps pour se préparer et participer à un championnat... Mais j'ai toujours en projet de mettre en pratique les techniques expliquées par Patou et Emilie... Peut-être dans les semaines qui viennent...

Je pense que Laurent Rapiteau, directeur de courses, se ferait un plaisir de t'aider dans tes démarches !

il est vrai que ce stage compétition à Chambley était instructif et sympas. A faire une fois au moins.

il est vrai que ce stage compétition à Chambley était instructif et sympas. A faire une fois au moins.